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Installer un système de vidéoprotection en copropriété

Sécurisez votre copropriété grâce à la vidéoprotection : avantages, cadre légal, types de caméras

Juil 22, 2025 @ 17:08

Pourquoi installer un système de vidéoprotection en copropriété ?

Les avantages de la vidéoprotection pour une résidence sécurisée

Installer un système de vidéoprotection dans une copropriété offre de nombreux bénéfices. Il renforce la sécurité des résidents, protège les parties communes et prévient les actes malveillants. Face à l’augmentation des cambriolages et du vandalisme, cette solution devient essentielle pour préserver le cadre de vie.

Une dissuasion efficace contre les intrusions et les dégradations

La présence visible de caméras agit comme un véritable frein pour les personnes malintentionnées. Elles hésitent davantage à pénétrer dans un immeuble surveillé. Cela permet de réduire significativement les risques de cambriolages, de vols dans les espaces communs ou encore de dégradations comme les tags ou les bris de vitres.

Une meilleure protection des résidents et des biens

En filmant les accès stratégiques tels que les halls, les parkings ou les locaux techniques, les habitants bénéficient d’une surveillance continue. En cas d’incident, les images enregistrées peuvent être utilisées comme preuve pour identifier les responsables et faciliter les démarches auprès des autorités ou des assurances.

Un renforcement du sentiment de sécurité

Savoir que l’environnement est surveillé rassure les résidents, notamment lors des retours tardifs ou en cas de présence suspecte. Ce confort psychologique est particulièrement apprécié par les familles, les personnes âgées et celles vivant seules.

Une meilleure gestion des incidents et des litiges

Les enregistrements vidéo permettent de résoudre rapidement les conflits ou les situations douteuses. Il devient plus facile, par exemple, d’identifier un véhicule endommageant un portail ou de régler un différend entre voisins.

Quels lieux peuvent être surveillés en copropriété ?

Les lieux autorisés à la surveillance

Seules les parties communes peuvent être équipées de caméras, à condition d’avoir obtenu l’accord en assemblée générale. Voici les zones concernées :

  • Hall d’entrée et accès principaux : pour surveiller les allées et venues.

  • Couloirs et paliers : afin de limiter les comportements suspects.

  • Ascenseurs : pour prévenir les actes de vandalisme.

  • Parkings et garages : pour réduire les risques de vols et de dégradations.

  • Locaux communs : tels que les locaux à vélos, à poubelles ou techniques.

  • Abords immédiats de la résidence : uniquement si la voie publique n’est pas filmée.

Les lieux interdits à la surveillance

Pour garantir la vie privée, certaines zones ne doivent jamais être filmées :

  • Les logements privatifs.

  • Les balcons et terrasses, considérés comme des extensions du domicile.

  • Les boîtes aux lettres et zones de distribution du courrier.

  • La voie publique, sauf autorisation préfectorale.

  • Les fenêtres et zones de vie privée, y compris les piscines partagées.

Réglementation et cadre légal de la vidéoprotection en résidence collective

Comment obtenir l’accord des copropriétaires ?

Avant toute installation, l’assemblée générale des copropriétaires doit valider le projet. Voici comment procéder :

  • Soumettre le projet à l’AG : c’est une étape obligatoire.

  • Présenter le dispositif en détail : objectifs de sécurité, type de caméras, zones filmées, respect de la vie privée.

  • Informer en amont les résidents : pour répondre à leurs interrogations et faciliter le vote.

  • Garantir la protection des données : expliquer comment les images seront stockées et qui y aura accès.

Les démarches administratives à respecter

Approbation par l’assemblée générale :

Le projet doit être voté lors de l’AG. Le type de majorité dépend du contexte :

  • Majorité absolue (article 25) pour une première décision d’installation.

  • Majorité simple (article 24) en cas de second vote.

Déclaration auprès de la CNIL (si nécessaire) :

Si les caméras enregistrent des images accessibles à des tiers, la CNIL doit être informée. Le DPO (Délégué à la Protection des Données) peut être désigné pour garantir la conformité au RGPD.

Affichage obligatoire :

Les résidents et visiteurs doivent être informés :

  • De l’existence du système.

  • Du responsable du traitement des données.

  • De leurs droits (accès, opposition, etc.).

Gestion des enregistrements :

  • Durée limitée de conservation (30 jours en général).

  • Accès restreint aux enregistrements.

  • Stockage sécurisé pour éviter les fuites ou piratages.

Quels types de caméras choisir pour une copropriété ?

Caméras analogiques ou IP : quel système privilégier ?

Les caméras analogiques : une solution économique et fiable

Elles transmettent les images via câble coaxial vers un enregistreur DVR.

Avantages :

  • Moins coûteuses.

  • Installation simple.

  • Moins vulnérables aux cyberattaques.

Inconvénients :

  • Moins bonne qualité d’image.

  • Moins de fonctionnalités.

  • Nécessitent un câblage spécifique.

Les caméras IP : une technologie moderne et performante

Ces modèles utilisent le réseau informatique pour transmettre les images.

Avantages :

  • Meilleure qualité d’image (jusqu’à la 4K).

  • Accès à distance par smartphone ou PC.

  • Fonctions avancées : détection de mouvement, alertes, etc.

  • Câblage simplifié grâce au PoE.

Inconvénients :

  • Coût plus élevé.

  • Dépendance au réseau..

Étapes clés pour l’installation d’un système de surveillance en copropriété

Comment installer un système de vidéoprotection efficacement ?

Évaluation des besoins :

Avant tout, il faut définir les zones à surveiller :

  • Halls, parkings, ascenseurs, locaux techniques.

  • Identifier les lieux sensibles et éviter de filmer les espaces privés.

Choix du matériel :

Sélectionner les équipements selon plusieurs critères :

  • Type de caméra : IP ou analogique.

  • Enregistreur : DVR pour analogique, NVR pour IP.

  • Capacité de stockage adaptée (souvent 30 jours).

  • Vision nocturne si besoin.

Validation par l’assemblée générale :

Présenter clairement le projet, les bénéfices, et garantir la conformité légale.

Installation par un professionnel :

  • Pose des caméras aux endroits stratégiques.

  • Câblage propre et sécurisé.

  • Tests de fonctionnement pour valider la qualité des images.

Entretien et maintenance des équipements de surveillance

Nettoyage des caméras et des lentilles :

Les conditions extérieures peuvent altérer les caméras. Un nettoyage régulier s’impose :

  • Tous les 3 à 6 mois.

  • Chiffon doux, produits adaptés.

  • Vérification de l’étanchéité pour les caméras extérieures.

Vérification du câblage et des connexions :

Les câbles doivent rester en bon état :

  • Inspection visuelle régulière.

  • Test du réseau (pour les caméras IP).

Contrôle du système d’enregistrement :

  • S’assurer que les vidéos sont bien enregistrées.

  • Libérer de l’espace de stockage si nécessaire.

  • Mettre à jour les logiciels de gestion.

Test de la qualité d’image et de la visibilité :

  • Vérifier la netteté des images.

  • Ajuster l’angle de vue si besoin.

  • Tester l’éclairage de nuit.

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