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Installer un système de vidéoprotection en copropriété

Sécurisez votre copropriété grâce à la vidéoprotection : avantages, cadre légal, types de caméras

Avr 23, 2025 @ 18:37

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Pourquoi installer un système de vidéoprotection en copropriété ?

Les avantages de la vidéoprotection pour une résidence sécurisée

L’installation d’un système de vidéoprotection en copropriété présente de nombreux bénéfices, tant pour la sécurité des résidents que pour la préservation des biens communs. Face à l’augmentation des intrusions et des actes de vandalisme, les copropriétaires recherchent des solutions efficaces pour protéger leur environnement. Voici pourquoi la vidéosurveillance en copropriété est une solution pertinente.

  1. Une dissuasion efficace contre les intrusions et les dégradations : La présence visible de caméras de surveillance a un effet dissuasif majeur. Les individus malintentionnés hésitent davantage à pénétrer dans une résidence sécurisée, réduisant ainsi le risque de cambriolages, de vols dans les parties communes ou de dégradations (tags, bris de vitres, détériorations d’équipements).
  2. Une meilleure protection des résidents et des biens : Grâce à la surveillance des accès et des espaces sensibles (halls, parkings, locaux techniques), les copropriétaires et locataires bénéficient d’une meilleure tranquillité. En cas d’incident, les images enregistrées peuvent être utilisées pour identifier les auteurs et faciliter les démarches auprès des forces de l’ordre ou des assurances.
  3. Un renforcement du sentiment de sécurité : Vivre dans une résidence équipée d’un système de vidéoprotection apporte une sérénité supplémentaire aux habitants. Ils se sentent protégés, notamment lors des allers-retours tardifs ou en cas de présence d’inconnus dans l’immeuble. Ce facteur est particulièrement important pour les personnes âgées, les familles avec enfants et les résidents vivant seuls.
  4. Une meilleure gestion des incidents et des litiges : En cas de conflit ou d’événement suspect, les enregistrements vidéo permettent d’apporter des preuves tangibles. Cela peut être utile pour identifier un véhicule responsable d’un accident dans le parking, résoudre un différend entre voisins ou encore signaler des comportements nuisibles dans les espaces communs.

Quels lieux peuvent être surveillés en copropriété ?

Les lieux autorisés à la surveillance

Seules les parties communes de la copropriété peuvent être équipées de caméras, à condition que leur installation ait été votée en assemblée générale des copropriétaires. Parmi les zones pouvant être filmées, on retrouve :

  • Le hall d’entrée et les accès principaux : sécuriser l’entrée de l’immeuble permet de surveiller les allées et venues et d’empêcher les intrusions.
  • Les couloirs et paliers communs : limiter les risques de dégradations et de comportements suspects dans les circulations internes.
  • Les ascenseurs : prévenir les actes de vandalisme et les situations de danger.
  • Les parkings et garages : réduire le risque de vols de véhicules et de dégradations.
  • Les locaux communs (local à vélos, local poubelles, locaux techniques) : éviter les dépôts sauvages et l’utilisation abusive des espaces partagés.
  • Les abords immédiats de la résidence : sous certaines conditions, il est possible de filmer l’entrée du bâtiment ou les jardins partagés, mais sans capturer la voie publique.

Les lieux interdits à la surveillance

Pour protéger la vie privée des résidents et respecter la réglementation en vigueur (RGPD, loi Informatique et Libertés), certaines zones ne peuvent jamais être filmées :

  • Les logements privatifs : les caméras ne doivent en aucun cas enregistrer l’intérieur des appartements, même depuis les parties communes.
  • Les balcons et terrasses privées : ces espaces étant considérés comme des extensions du domicile, leur surveillance est strictement interdite.
  • Les boîtes aux lettres et espaces de distribution du courrier : protéger la confidentialité du courrier des résidents.
  • La voie publique : sauf autorisation préfectorale spécifique, il est interdit de filmer la rue, les trottoirs ou les commerces environnants.
  • Les espaces où la vie privée des résidents est en jeu : par exemple, les fenêtres des appartements ou les zones de détente comme une piscine partagée.

Réglementation et cadre légal de la vidéoprotection en résidence collective

Comment obtenir l’accord des copropriétaires ?

L’accord des copropriétaires est une étape incontournable avant toute installation de vidéoprotection dans une résidence collective. Voici les points essentiels à respecter pour obtenir cet accord :

  • Vote en assemblée générale : Le projet d’installation d’un système de vidéoprotection doit être soumis à l’assemblée générale des copropriétaires. Il est impératif que ce dernier soit débattu lors de cette réunion afin que chacun puisse exprimer ses interrogations et ses attentes.
  • Présentation détaillée du projet : Pour rassurer les copropriétaires et obtenir leur adhésion, le syndic ou le prestataire en charge doit fournir une présentation complète du projet. Celle-ci doit inclure les objectifs de sécurité, les zones à surveiller, le type de matériel utilisé et les mesures prises pour protéger la vie privée (affichage, limitation de la durée de conservation des images, accès restreint aux enregistrements).
  • Garantir la transparence et la protection des données : La mise en place du système de vidéoprotection doit s’accompagner d’un engagement clair quant au respect des réglementations en vigueur. Il est essentiel de préciser comment les images seront traitées, qui y aura accès, et quelles seront les durées de conservation.
  • Consultation des résidents avant l’assemblée générale : Informer les copropriétaires en amont de la réunion permet d’anticiper leurs éventuelles réticences et de répondre à leurs préoccupations.

Les démarches administratives à respecter

Vote en assemblée générale des copropriétaires : Avant toute installation, le projet doit être soumis au vote lors d’une assemblée générale (AG) de la copropriété. L’installation d’un système de vidéosurveillance est considérée comme une modification des parties communes, ce qui implique qu’elle doit être approuvée à la majorité des copropriétaires.

  • La majorité requise dépend de l’ampleur du projet :
    • Majorité absolue (article 25 de la loi de 1965) si la décision concerne l’installation du système.
    • Majorité simple (article 24) si l’AG a déjà voté une première fois en faveur du projet et qu’il est soumis à un second vote.

Déclaration auprès de la CNIL (si applicable) : Dans le cadre d’une résidence collective, si les caméras enregistrent des images accessibles à des tiers (visiteurs, livreurs, etc.), la copropriété doit déclarer le dispositif auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL).

  • La déclaration est obligatoire si les images sont enregistrées et conservées.
  • Un Délégué à la Protection des Données (DPO) peut être désigné pour s’assurer de la conformité du dispositif avec le RGPD.

Respect de l’affichage obligatoire : Toute copropriété équipée d’un système de vidéosurveillance doit informer clairement les résidents et les visiteurs de la présence des caméras. Cela passe par l’installation de panneaux signalant :

  • L’existence du système de vidéoprotection.
  • L’identité du responsable du traitement des données (souvent le syndic de copropriété).
  • Les droits des personnes filmées (notamment le droit d’accès aux images).

Définition des règles de gestion des images : La copropriété doit établir des règles strictes concernant l’accès et la conservation des enregistrements :

  • Durée de conservation limitée : en général, les images ne peuvent être conservées plus d’un mois, sauf en cas de procédure judiciaire.
  • Accès restreint aux enregistrements : seules des personnes habilitées (syndic, conseil syndical, société de sécurité) peuvent consulter les images.
  • Mesures de protection des données : les enregistrements doivent être stockés de manière sécurisée pour éviter tout accès non autorisé.

Quels types de caméras choisir pour une copropriété ?

Caméras analogiques ou IP : quel système privilégier ?

Les caméras analogiques : une solution économique et fiable

Les caméras analogiques sont les plus anciennes technologies de vidéosurveillance encore utilisées aujourd’hui. Elles transmettent les images via un câble coaxial vers un enregistreur numérique (DVR), qui stocke et traite les vidéos.

Avantages des caméras analogiques :

  • Coût plus abordable que les caméras IP.
  • Installation simple, idéale pour les copropriétés ayant déjà un réseau coaxial existant.
  • Fiabilité : moins sensibles aux cyberattaques, elles fonctionnent indépendamment d’Internet.

Inconvénients des caméras analogiques :

  • Qualité d’image inférieure aux modèles IP, surtout en basse lumière.
    Moins de fonctionnalités avancées (détection de mouvement, vision à distance, etc.).
  • Installation plus contraignante si le câblage doit être entièrement refait.

Les caméras IP : une technologie moderne et performante

Les caméras IP fonctionnent via un réseau informatique et transmettent les images en haute définition à un enregistreur réseau (NVR) ou directement sur un serveur cloud sécurisé.

Avantages des caméras IP :

  • Qualité d’image supérieure, allant jusqu’à la 4K, avec une meilleure gestion de la lumière.
  • Accès à distance via smartphone ou ordinateur, idéal pour un syndic ou un gestionnaire de résidence.
  • Fonctionnalités avancées : détection de mouvement, reconnaissance faciale, alertes en temps réel.
  • Installation simplifiée en PoE (Power over Ethernet), réduisant le nombre de câbles nécessaires.

Inconvénients des caméras IP :

  • Coût plus élevé, notamment pour les modèles les plus performants.
  • Dépendance au réseau Internet, nécessitant une connexion stable et sécurisée.
  • Sécurité à renforcer : risque de piratage si le système n’est pas correctement protégé.

Étapes clés pour l’installation d’un système de surveillance en copropriété

Comment installer un système de vidéoprotection efficacement ?

Évaluation des besoins et définition du périmètre de surveillance : Avant toute installation, il est essentiel de procéder à une évaluation des besoins. Cela permet de déterminer les zones à surveiller en priorité, en tenant compte des risques spécifiques de la copropriété (vols, actes de vandalisme, intrusions).

  • Identifier les zones sensibles : halls d’entrée, parkings, ascenseurs, locaux communs, issues de secours, etc.
  • Prendre en compte la visibilité : certaines zones doivent être filmées en continu (entrées principales, parkings), tandis que d’autres nécessitent une surveillance ponctuelle (locaux poubelles, hall).
  • Respecter la vie privée : veiller à ce que les caméras ne filment pas les espaces privés comme les appartements ou les balcons.

Sélection du matériel adapté : Une fois les zones à surveiller définies, il convient de choisir le matériel de vidéoprotection en fonction des caractéristiques de la copropriété. Les critères de sélection incluent :

  • Le type de caméra (analogique ou IP) en fonction des besoins en qualité d’image, du budget et des fonctionnalités recherchées.
  • Le système d’enregistrement : un DVR (Digital Video Recorder) pour les caméras analogiques ou un NVR (Network Video Recorder) pour les caméras IP.
    La capacité de stockage : prévoir un espace suffisant pour enregistrer les images pendant la période souhaitée (généralement 30 jours).
  • L’éclairage et la vision nocturne : certaines caméras doivent être équipées de LED infrarouges pour assurer une surveillance de nuit.

Validation du projet par les copropriétaires : Avant de procéder à l’installation, le projet doit être soumis à l’approbation des copropriétaires lors de l’assemblée générale, conformément à la réglementation en vigueur.

  • Présenter le projet : expliquer les raisons de l’installation, les zones couvertes, les types de caméras choisies et les garanties en matière de sécurité des données.
    Obtenir un vote favorable : le projet sera validé selon la majorité requise
  • Installation du système de vidéoprotection : Une fois l’accord des copropriétaires obtenu, il est temps de procéder à l’installation. Cette étape nécessite de faire appel à un professionnel qualifié afin de garantir la bonne mise en place des équipements.
  • Pose des caméras : installer les caméras dans les zones stratégiques, en veillant à leur orientation pour couvrir efficacement les espaces souhaités.
  • Câblage : le câblage doit être soigneusement réalisé pour garantir une installation propre et sécurisée. Pour les caméras IP, un réseau informatique stable est nécessaire.
  • Test du système : effectuer des tests pour vérifier que toutes les caméras fonctionnent correctement, que les images sont claires et que l’enregistrement est activé.

Entretien et maintenance des équipements de surveillance

Nettoyage des caméras et des lentilles : Les caméras de surveillance sont exposées aux intempéries (pluie, neige, poussière) et à la pollution, ce qui peut altérer la qualité des images. Il est donc essentiel de nettoyer régulièrement les lentilles et les boîtiers des caméras pour éviter toute obstruction ou dégradation de la qualité d’image.

  • Fréquence de nettoyage : en général, un nettoyage tous les 3 à 6 mois est suffisant, mais cela peut être plus fréquent en fonction de l’environnement.
  • Méthode de nettoyage : utilisez un chiffon doux et sec pour les lentilles. Si nécessaire, utilisez un produit spécifique pour nettoyer sans rayer les surfaces. Pour les caméras extérieures, vérifiez également l’étanchéité du boîtier et nettoyez les éventuels filtres.

Vérification du câblage et des connexions : Le bon fonctionnement du système de vidéosurveillance dépend également de la qualité des connexions et du câblage. Les câbles doivent être en bon état, sans torsion, coupure ou usure. Une vérification régulière permet d’éviter les pannes de signal ou d’alimentation qui pourraient rendre certaines caméras inefficaces.

  • Vérification du câblage : inspectez tous les câbles, en particulier ceux qui sont en extérieur ou dans des zones à forte circulation.
  • Connexion réseau : pour les caméras IP, assurez-vous que les câbles Ethernet et le routeur fonctionnent correctement et que le réseau internet est stable.

Contrôle du système d’enregistrement : Les caméras de surveillance enregistrent des vidéos 24h/24, et les fichiers sont stockés sur un enregistreur numérique (DVR) ou un enregistreur vidéo en réseau (NVR). Un contrôle régulier de ces systèmes d’enregistrement est indispensable pour s’assurer que les vidéos sont correctement sauvegardées et accessibles en cas de besoin.

  • Vérification des enregistrements : assurez-vous que les vidéos sont bien enregistrées selon les paramètres définis (fréquence, durée). Vérifiez également qu’aucun disque dur ou stockage cloud n’est plein et qu’une nouvelle capacité de stockage est disponible.
  • Mise à jour du logiciel : si le système dispose d’un logiciel de gestion, assurez-vous qu’il est régulièrement mis à jour pour garantir la compatibilité avec les équipements et pour corriger les éventuelles failles de sécurité.

Test de la qualité d’image et de la visibilité : La qualité d’image des caméras doit être régulièrement testée pour s’assurer que les zones sensibles sont toujours bien couvertes. L’éclairage extérieur, les variations climatiques ou d’autres facteurs peuvent altérer la visibilité des caméras.

  • Test de la clarté de l’image : vérifiez que les caméras offrent une image nette et claire, de jour comme de nuit.
  • Ajustement de l’angle de vue : au fil du temps, il peut être nécessaire d’ajuster les caméras pour s’assurer qu’elles couvrent bien les zones souhaitées.
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